Les étiquettes alimentaires : informer le consommateur

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L’étiquetage des aliments est devenu indispensable pour permettre au consommateur de faire des choix éclairés lors de ses achats. En effet, la composition et la valeur nutritionnelle des produits sont désormais clairement affichées sur les emballages. Sachez décrypter les différentes informations présentes sur les étiquettes et leur importance pour la santé.

La liste des ingrédients

La liste des ingrédients est la première information à laquelle le consommateur doit prêter attention. Elle doit être rédigée par ordre décroissant de poids dans le produit, du composant majoritaire jusqu’au plus mineur. L’ingrédient principal apparaît en premier. Cela permet de s’assurer : 

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  • de la qualité ;
  • de la naturalité ;
  • de la valeur nutritionnelle du produit.

Par exemple, dans un yaourt, le lait doit être mentionné en tête de liste. A l’inverse, la présence de nombreux additifs ou ingrédients transformés en bas de liste peut inciter à se tourner vers des options plus saines. Les producteurs doivent, par ailleurs, rendre les informations bien lisibles. Il est donc crucial d’acheter une étiquette alimentaire répondant aux éxigences  en vigueur.

La valeur nutritionnelle

Depuis 2007, la législation européenne impose d’indiquer la valeur nutritionnelle pour 100g ou 100ml de produits emballés. On retrouve alors le détail : 

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  • des apports caloriques (kcal ou kJ) ;
  • des glucides ;
  • des lipides ;
  • des protéines ;
  • du sel ;
  • des fibres alimentaires ;
  • du sucre ;
  • des acides gras saturés.

Cette information permet de comparer facilement les teneurs entre produits similaires et de choisir les plus équilibrés. Elle est fondamentale pour suivre un régime spécifique ou contrôler son alimentation au quotidien.

Les allergènes

Pour rassurer les consommateurs allergiques ou intolérants, la mention des 14 principaux allergènes est obligatoire depuis 2005 dans l’Union Européenne, notamment 

  • le lait ;
  • les œufs ;
  • le blé ;
  • l’arachide ;
  • les fruits à coque ;
  • le soja ;
  • le poisson ;
  • les crustacés ;
  • les mollusques ;
  • la moutarde ;
  • le sésame ;
  • le sulfite ;
  • le céleri ;
  • les lentilles.

Leur présence, même à l’état de traces, doit être clairement indiquée. Cette normalisation contribue à la sécurité alimentaire de tous.

Les mentions complémentaires

D’autres détails sur la composition ou les conditions de fabrication peuvent figurer sur une étiquette. On trouvera par exemple l’origine des ingrédients principaux comme le lait, les fruits, le café ou le cacao issus de l’agriculture biologique. La mention « sans OGM » est présente pour les produits dont les ingrédients ne contiennent pas d’organismes génétiquement modifiés. 

Le mode d’élevage des viandes tel que plein air ou bios peut être précisé, de même que le label rouge. Le type de fabrication est parfois spécifié, comme : 

  • la cuisson ;
  • le trempage ;
  • la surgélation.

La liste des éventuels additifs alimentaires est donnée via leur code E. Enfin, la date limite de consommation ou la date de durabilité minimale est mentionnée pour une bonne conservation. Toutes ces informations complémentaires apportent transparence et traçabilité sur les caractéristiques des produits.

Vers une meilleure compréhension de l’étiquetage

Si les étiquettes alimentaires se standardisent pour plus de clarté, leur lecture et leur compréhension restent perfectibles pour le grand public. Un sondage IFOP de 2017 révèle ainsi que 30 % des consommateurs déclarent ne jamais ou rarement lire les étiquettes. Pourtant, avec un peu de pratique, elles sont une mine d’informations utiles pour faire de meilleurs choix.

Des applications mobiles se popularisent justement pour décrypter facilement la composition des produits scannés. De son côté, l’Etat multiplie les initiatives de sensibilisation aux bons gestes du consommateur éclairé. L’affichage du nutri-score depuis 2017 est aussi une avancée pour comparer rapidement la qualité nutritionnelle entre marques. L’agroécologie suit des techniques culturales protectrices de l’environnement tout en limitant l’usage de produits chimiques de synthèse. L’agriculture raisonnée vise quant à elle une production plus durable via des pratiques responsables comme la rotation des cultures.

Il convient néanmoins de replacer l’étiquetage dans une démarche globale et équilibrée. Si les étiquettes incitent à limiter les excès, l’essentiel réside dans une alimentation variée associant tous les groupes d’aliments.  

Les indicateurs de qualité

Outre la composition nutritionnelle, certaines mentions valident la qualité gustative et sanitaire des produits. Le label rouge, par exemple, identifie les viandes issues d’animaux élevés dans des conditions spécifiques leur conférant des caractéristiques organoleptiques particulières.

Les appellations d’origine protégée (AOP) et indications géographiques protégées (IGP) garantissent, quant à elles, le lien indissociable entre les caractéristiques d’un produit et son terroir. On pense ainsi à des fromages comme : 

  • le roquefort ;
  • le comté ;
  • le munster.

Ces indicateurs concernent aussi les vins, les huiles, le café ou d’autres spécialités. Ces signes de qualité officiels rassurent le consommateur sur l’authenticité et l’excellence d’un produit, souvent élaboré selon un savoir-faire traditionnel. Ils valorisent aussi le travail des producteurs dans le respect du patrimoine culinaire local.